En octobre 2020, dans un petit parc de Seine-Saint-Denis, je prenais des photos d’un match amical de l’équipe de football « Les Hijabeuses », une équipe de femmes musulmanes portant ou non le foulard.
Quand les cages ne sont pas toujours celles que l’on croit, photographier ces femmes en mouvement m’a beaucoup inspirée. Je vous invite à les suivre sur insta pour découvrir leur combat et leur passion, ainsi qu’à lire l’article de Clique TV à leur sujet, pour que toutes les femmes aient leurs chances dans le sport.
(Lien à mettre en suivi : https://www.clique.tv/hijabeuses-footballeuses-luttent-contre-linterdiction-de-porter-voile-competition/)
Extrait de l’article écrit par Charlotte Vautier
« En France, les footballeuses qui portent le hijab voient souvent leurs ambitions sportives être stoppées tôt dans leur carrière. Aux portes des compétitions officielles, la réglementation de la Fédération Française de Football (FFF) leur interdit de participer aux matchs. Pour faire valoir leurs droits et pouvoir pratiquer le football à haut niveau, un collectif de footballeuses talentueuses et déterminées s’est formé en 2018 : les Hijabeuses.
Parmi les Hijabeuses, il y a tous les âges, tous les niveaux, mais une seule envie : pouvoir jouer au foot sans subir de discriminations. À travers des vidéos pédagogiques sur les réseaux sociaux et des actions coup de poing, elles comptent faire changer les choses et s’imposer sur le terrain. Leur mouvement s’ancre dans l’association Alliance Citoyenne qui se bat contre de nombreuses injustices. La place des femmes dans le sport est l’un des sujets que l’association veut faire évoluer.
(…) Toujours en 2014, la FIFA annonce que les footballeuses peuvent porter le voile lors des matchs officiels. Une excellente nouvelle pour de nombreuses joueuses… à l’exception des Françaises : la FFF choisit de ne pas suivre cette réforme localement, et continue d’interdire le hijab dans les compétitions officielles en France. Ce qui, à l’époque, lui a valu un avertissement de la part de l’ancien Président de la FIFA, Stepp Blatter. Malgré cela, la France n’a toujours pas changé son règlement, invoquant principalement des raisons d’hygiène, de sécurité et de laïcité… »
Octobre 2020, Seine-Saint-Denis.
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In October 2020, in a small park in Seine-Saint-Denis, I was taking pictures of a friendly football match of the team "Les Hijabeuses", a football team of Muslim women who may or may not wear headscarves.
When the cages are not always the ones you think they are, photographing these women in motion inspired me a lot. I invite you to follow them on insta to discover their fight and passion, and to read the article on Clique TV about them, so that all women have their chances in sport. HERE
Extract from the article written by Charlotte Vautier
"In France, women footballers who wear the hijab often see their sporting ambitions stopped early in their careers. At the gates of official competitions, the regulations of the French Football Federation (FFF) forbid them to participate in matches. To assert their rights and be able to play football at a high level, a collective of talented and determined female footballers was formed in 2018: the Hijabeuses.
Among the Hijabeuses, there are all ages, all levels, but only one desire: to be able to play football without suffering discrimination. Through educational videos on social networks and hard-hitting actions, they intend to change things and make their mark on the field. Their movement is rooted in the Alliance Citoyenne association, which fights against many injustices. The place of women in sport is one of the subjects that the association wants to change.
(...) Also in 2014, FIFA announced that women footballers could wear the veil during official matches. This was excellent news for many players... except for the French: the FFF chose not to follow this reform locally, and continued to ban the hijab in official competitions in France. This led to a warning from the former FIFA President, Stepp Blatter, at the time. Despite this, France has still not changed its rules, mainly citing reasons of hygiene, security and secularism..."
October 2020, Seine-Saint-Denis.