" La Loi de Murphy " ou " loi de l'emmerdement maximal " s'acharne sur Angèle : brushing ruiné par la pluie, tram raté, attente interminable à la banque… Nous suivons la journée de poisse d'Angèle dès son réveil sur les couplets, dans un univers coloré et décalé où une laverie devient une banque. Les refrains laissent place à des scènettes de poisse quotidienne qui s'enchaînent et qui parlent à tous. Mixer ces plans avec des images de diverses personnes qui fondent en larmes, comme si elles venaient d'apprendre une terrible nouvelle, invite à relativiser sur les petits maux du quotidien. À quel moment a-t-on le droit de pleurer, ou non ? Quelle gravité donnons-nous aux choses ? Avec autodérision et absurdité, le clip nous renvoie à notre façon de réagir aux tuiles que nous balance la vie. Le parallèle entre ces visages sanglotants et leurs causes sont une allusion à l'importance souvent démesurée qu'on donne à certains évènements. La chanson allant crescendo nous amène à la conclusion suivante : rions donc de tout, et dansons joyeusement.